Depuis plus de quinze ans, j'observe comment les cadres réglementaires redéfinissent les stratégies d'acquisition, les modèles de rétention et les équilibres économiques entre opérateurs, affiliés et régulateurs.
Mon travail consiste à identifier les frictions structurelles qui ralentissent ou accélèrent l'adoption d'un marché réglementé. Je ne regarde pas seulement les taux d'imposition ou les licences : j'analyse les délais KYC réels, les restrictions publicitaires appliquées sur le terrain, les choix de méthodes de paiement selon les États, et la manière dont tout cela impacte le coût d'acquisition client et la lifetime value.
Ce qui m'intéresse, c'est l'écart entre ce que dit la loi et ce que vivent les opérateurs. Aux États-Unis, chaque État est un laboratoire : certains autorisent les bonus de bienvenue agressifs, d'autres les interdisent. Certains laissent les opérateurs gérer plusieurs marques, d'autres imposent une licence par skin. Ces différences changent tout.
Je documente l'émergence de chaque nouveau marché d'État, en analysant les modèles de taxation, les exclusions volontaires, et l'impact des partenariats retail sur la part de marché digitale.
J'observe comment les régulateurs nordiques, allemands et néerlandais testent des restrictions similaires sur les bonus, les limites de dépôt et la publicité, tout en obtenant des résultats très différents en termes de canalisation.
Je suis ce marché comme un cas d'école de transition rapide d'un écosystème gris à un cadre provincial strict, avec des effets notables sur la compétition et la concentration des acteurs.
Je surveille les nouveaux cadres brésiliens et argentins, où la fiscalité agressive et l'incertitude juridique créent des barrières à l'entrée difficiles à modéliser pour les opérateurs internationaux.
Les marchés réglementés ne se ressemblent jamais vraiment. Chaque régulateur pense qu'il peut éviter les erreurs des autres, mais en réalité, ils font face aux mêmes tensions : maximiser les recettes fiscales tout en protégeant les joueurs, attirer les grands opérateurs tout en préservant un semblant de diversité, et canaliser les joueurs sans créer un monopole de fait.
Ce qui me fascine, c'est que ces tensions produisent des résultats imprévisibles. Parfois, une taxation lourde force les opérateurs à devenir plus créatifs dans leur rétention. Parfois, une régulation stricte sur les bonus pousse les joueurs vers des comparateurs tiers plus agressifs. Mon rôle, c'est de rendre ces mécanismes visibles.
J'ai commencé à suivre l'industrie iGaming au moment où les premiers États américains envisageaient sérieusement la légalisation du poker en ligne, après le boom du PASPA. Ce qui devait être un marché unifié est devenu un patchwork réglementaire, et c'est ce qui m'a poussé à creuser : pourquoi certains États avançaient vite, d'autres pas du tout, et comment les opérateurs adaptaient leurs modèles économiques à cette fragmentation.
Depuis, j'ai travaillé avec des opérateurs cherchant à évaluer l'opportunité d'entrer sur un nouveau marché, des régulateurs voulant comprendre pourquoi leur taux de canalisation stagnait, et des investisseurs essayant de modéliser la rentabilité d'un acteur en fonction de son mix géographique et de sa structure de coûts.
Je publie régulièrement des analyses de marché, je participe à des panels sectoriels, et je conseille des entreprises sur leur stratégie d'expansion réglementée. Mon approche repose toujours sur les données terrain : ce que disent les rapports de régulateurs, ce que montrent les dépôts financiers des opérateurs cotés, et ce que révèlent les comportements utilisateurs mesurables.
Que vous prépariez une entrée sur un nouveau territoire, que vous cherchiez à optimiser votre stratégie d'acquisition, ou que vous ayez besoin d'un regard extérieur sur vos données de rétention, je peux vous aider.
Ou écrivez-moi directement : [email protected]